Quels que soient les symptômes de l’enfant, lorsque celui-ci est malade, sachez qu’il souffre. Même si l’affection est bénigne. Aujourd’hui, au vu de l’avancée médicale et des moyens qui existent pour les soulager, il est moralement inacceptable de les laisser souffrir !

Étant donné que les petits enfants ne savent pas se faire comprendre, il est effectivement difficile de s’imaginer leur douleur, ainsi que de l’évaluer. Mais nous sommes tous conscients que les maux peuvent être très intenses, bien que nous n’ayons pas encore toutes les données pour pouvoir avoir des valeurs sûres. Malheureusement, l’intensité des douleurs qui accompagnent les maladies infantiles sont très souvent sous-estimées par les parents.

Une étude pour le moins originale a demandé à des enfants malades d’évaluer la douleur qu’ils ressentaient. Pour les moins de 5 ans, l’échelle consistait en une suite de six visages, allant du grand sourire aux larmes. L’enfant devait identifier sa douleur à travers ces expressions. Et pour les plus âgés, une échelle commune graduée de 0 à 10 a été utilisée.

Pour ce faire, il existe deux traitements. Le paracétamol, et l’ibuprofène. Ceux-ci doivent être pris en respectant l’intervalle de prise, ainsi que la dose conseillée. Le poids de l’enfant joue fréquemment un rôle dans la dose qui est prescrite. Mais en aucun cas de l’aspirine doit être administrée à un enfant, car aussi minime soit-il, il y a un risque potentiellement mortel de syndrome de Reye (maladie pédiatrique avec atteinte cérébrale et du foie)

Dans ce cas, il est conseillé d’aller voir le médecin. Il ne faut en aucun cas laisser l’enfant avec sa douleur, même si la maladie qu’il a est bénigne. Vous pourrez constater la persistance de sa douleur suite à une perte d’appétit, à un désintéressement des jeux, ainsi qu’à des problèmes de sommeil.